Infusions et potions, entre rituels et bienfaits
Faire une tisane n’est pas un geste anodin. C’est prendre le temps d’extraire les forces vives d’une plante, de l’eau, de la chaleur, et d’y mêler une intention. Il y a quelque chose de l’alchimie dans cet acte quotidien, surtout quand il s’inscrit dans un rythme saisonnier ou personnel. L’infusion devient alors une potion : une réponse subtile à une fatigue, un besoin de clarté, un chagrin discret ou un sommeil hésitant.
Chaque saison, chaque moment de la journée, chaque état d’esprit a son mélange :
- Le matin, un mélange d’ortie, romarin et hysope pour éveiller les sens
- Après un repas copieux, une tisane de mélisse, menthe poivrée et achillée
- En fin de journée, une infusion de lavande fine et tilleul pour apaiser
- En période de transition, une potion de reine-des-prés et bouleau pour drainer doucement
J’aime aussi préparer des sirops de plantes : sureau, thym, bourgeons de pin… Ils sont utiles l’hiver, en prévention ou en soin. Je les conserve dans des flacons de verre ambré, au frais, et les utilise aussi bien en cuillère qu’en dilution dans de l’eau chaude. Certaines potions prennent la forme de vinaigres infusés, d’hydrolats ou de baumes.
Sur le blog, je partage ces recettes, mais aussi mes méthodes : comment faire infuser selon les plantes, comment doser, comment associer. Je parle de l’importance de l’eau utilisée, de la durée d’infusion, de la qualité des plantes, de leur origine. Pas pour figer des règles, mais pour inviter à créer un rapport sensible à ce que l’on boit et ce que l’on prépare.